Sur les 86 600 km² que couvre l'Azerbaïdjan à la limite de l'Europe et de l'Asie, s'étend une grande diversité de climats, de flore et de faune qui s'offrent au plaisir des randonneurs. Il ne fait pas très chaud dans des monts Caucase, mais on y trouve de magnifiques lacs et des cours d'eau qui vont se jeter dans la mer Caspienne au littoral tempéré. On y vient aussi pour ses stations thermales et les vestiges de son passé.
Du mobilier datant de l'âge de pierre a en effet été découvert dans des grottes au nord et à l'ouest du pays et les monuments plus récents montrent l'influence hybride des grandes puissances qui l'entourent depuis l'Antiquité. D'abord imbriqué entre les Scytes et les Perses, l'Azerbaïdjan a été conquis par différents peuples avant d'appartenir à l'empire Mongol au XIIIe siècle, puis à l'empire ottoman au XVIe siècle et enfin à l'empire russe (qui deviendra l'URSS) au XVIIIe siècle . Il faudra attendre 1991 pour que le pays acquiert son indépendance. À Bakou, sa capitale, on peut visiter la tour de la Vierge du XIe siècle ; le Palais des Chirvanchahs (souverains) du XVe siècle ; la mosquée Taza Pir (1905) ; la mosquée Mosquée Bibi-Heybat (1990) et ses musées de littérature, d'art traditionnel et d'art moderne au Centre culturel Heydar-Aliyev.
Le touriste peut, hélas, rencontrer des difficultés à se rendre dans certains sites à cause de l'insuffisance du réseau ferré et du réseau routier. Les régions frontalières avec le Daguestan au nord et avec l'Arménie à l'ouest, notamment l'enclave du Nakhitchevan, sont à éviter pour raison de sécurité.