Hymme Tunisie
Ce chant est écrit dans les années 1930 par le poète d'origine syrienne et de naissance égyptienne Mustafa Sadiq Al-Rafi'i. Certaines sources attribuent la composition musicale à l'égyptien Mohammed Abdel Wahab mais le maestro Salah El Mahdi affirme que la mélodie tunisienne a été composée par le poète Ahmed Kheireddine et que la musique originale est l'œuvre de l'Égyptien Zakaria Ahmad, ce que confirment d'autres sources. Deux vers du célèbre poème La volonté de vivre d'Abou el Kacem Chebbi ont été ajoutés à la fin du texte (« Lorsqu'un jour le peuple veut vivre... »). Salah El Mahdi indique que cet ajout est l'œuvre du nationaliste Mongi Slim en juin 1955. Humat Al-Hima est utilisé provisoirement comme hymne national entre la chute de la monarchie le 25 juillet 1957 et l'adoption d'Ala Khallidi comme hymne officiel le 20 mars 1958. Après le coup d'État du 7 novembre 1987, il remplace Ala Khallidi comme hymne national.
Ô défenseurs de la Nation, allons à la rencontre de la gloire !
« Mourons s'il le faut pour que vive la patrie ! »
Clame le sang qui coule dans nos veines.
Que n'y vive point quiconque refuse d'être au nombre de ses soldats !
Tenus par notre serment de fidélité à son égard,
Nous vivrons sur son sol dans la dignité
Ou nous mourrons, pour elle, dans la grandeur.
Notre héritage, parmi les nations, réside dans la force de nos bras
Des bras aussi durs que le roc de ces imposants édifices
Et qui portent haut l'étendard du pays.
Cet étendard qui fait notre fierté et qui est lui-même fier d'être porté par nous.
des bras qui nous propulsent vers les plus hauts sommets
De la gloire et de la grandeur,
Qui nous garantissent la réalisation de nos vœux,
Qui font abattre des malheurs sur les ennemis de notre Patrie,
Mais qui sont pacifiques à l'égard de ceux qui nous veulent la paix.
Lorsqu'un jour le peuple veut vivre, force est pour le destin, de répondre,
force est pour les ténèbres de se dissiper, force est pour les chaînes de se briser
Source : Wikipédia