Informations Générales
Zèbre broutant le parquet... Mais pourquoi parler de « muséum » et non pas tout simplement dire musée d’Histoire naturelle, pourrait vous demander votre fils ou votre fille ? Tout simplement parce que le Muséum national d’Histoire naturelle est bien plus qu’un musée. C’est une gigantesque institution scientifique, destinée autant aux visiteurs (plus de deux millions par an ! 2 430 000 en 2008) en quête de culture ou de divertissement qu’aux chercheurs les plus avertis. Pour contenter tout le monde, l’énorme complexe dont le site principal du Ve arrondissement s’accapare déjà de 26 hectares de la capitale étend ses prestations sur d’autres sites parisiens mais aussi provinciaux.
Parler du muséum, c’est en effet désigner à la fois le jardin des plantes et les galeries, ménagerie et autres pavillons qui s’y ancrent mais aussi d’autres sites parisiens tels que le Musée de l’Homme (en cours de restauration), le parc zoologique de Vincennes (également en chantier pour une rénovation spectaculaire). Une vingtaine de localités régionales prêtent également leurs terres à des édifices gérés par le muséum : Chèvreloup avec un arborétum, Concardo et son laboratoire…
Mais revenons à Paris puisque vous avez cliqué sur l’onglet « spécial Paris » et que donc la capitale reste le sujet qui doit occuper l’article. À côté de la grande Mosquée, sur la rive gauche de la Seine, un énorme jardin existe depuis 1626 ; soit presque quatre siècle d’existence. C’est le plus ancien jardin de Paris et l’un des plus vastes et des plus riches. Douze types de parcelles s’y intègrent : jardin alpin, jardin botanique, jardin potager, serres, jardin écologique, roseraie, labyrinthe… On est loin de la superficie d’origine qui, à sa naissance sous Louis XIII, était réduite à la culture de plantes médicinales.
Au sein de cette étendue fleurie, les bêtes respirent elles aussi l’air quelque peu pollué par le trafic incessant qui dévalue la capitale. Elles logent dans la ménagerie, située au Nord du jardin. Si l’on s’aventure un peu plus à l’Ouest, on se heurtera à deux bâtiments. En daignant les explorez, vous découvrirez l’histoire du jardin dans l’un d’entre eux (Cabinet d’Histoire du jardin des Plantes, ouvert depuis février 2008). L’autre est consacré aux conférences, spectacles, projections de films et concerts puisqu’il s’agit d’un grand amphithéâtre. En continuant la déambulation et en partant vers les confins Sud du site, les galeries vous offriront leurs collections d’une rare qualité. Au nombre de trois, chacune d’elle siège dans un bâtiment spécifique. À vous de choisir ou d’enchaîner parmi les possibles : Grande Galerie de l’évolution(dans le plus grand bâtiment évidemment), Galerie de Minéralogie et de Géologie et un peu égarée dans son bâtiment excentré en brique rouge, la Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée.
Des panneaux pour se repérer
Enchaînement de parterres
Un petit point s’impose donc pour résumer l’ensemble des espaces nécessaires au muséum pour traiter le vivant dans toute sa diversité. Cela pourrait bien vous coûter au moins une demi-journée de votre vie !
• LeJardin de Plantes: 26 hectares pour douze espaces thématiques dont un labyrinthe et des serres (prévoir une bonne heure).
• La ménagerie
• Les Galeries : Grande Galerie de l’évolution, Galerie de Minéralogie et de Géologie, Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée.
• Le Cabinet d’Histoire du Jardin des Plantes
• Le grand amphithéâtre