Montréal, la cité hybride

Vous allez, à coup sûr, tomber en amour avec Montréal, qui surprend à plus d'un titre par son français, à la mélodie particulière, et son art de vivre si différent de celui des Etats-Unis.

La cité hybride

Montréal est une métropole qui surprend le visiteur à plus d'un titre. Cette cousine d'Amérique étonne d'abord par son français, à la mélodie particulière, et son art de vivre si différent de celui des Etats-Unis, pourtant son plus proche voisin. Montréal s'accroche au Québec, à son histoire dense et complexe, faite de découverte, de conquête, d'autonomie et de renouveau. Elle porte dans son architecture les traces d'un passé riche et d'un patrimoine précieusement conservé, et y superpose une modernité et un dynamisme qui lui donnent tout son éclat. A coup sûr, vous allez tomber en amour au coeur de « la Belle Province ».

Histoire et culture

La carte de Montréal se découpe en plusieurs parties : le centre-ville, le Vieux-Montréal et le Vieux Port, le Parc Jean Drapeau et les environs de la ville. La balade culturelle et historique commence dans le Vieux Montréal, bien ancré entre les bâtiments du centre ville et le fleuve Saint Laurent. Là, les rues pavées côtoient les anciens immeubles de commerce, les édifices néoclassiques des sièges sociaux de la Nouvelle France ou de la colonie britannique, les cathédrales, les basiliques, les monuments érigés en l’honneur des héros de la ville. Toute une architecture célèbre sa fondation, ses premiers pas dans l’histoire.

Marché Bonsecours
Marché Bonsecours

En arpentant le quartier, on traverse les époques, du 17e au 20e siècles. C’est un mélange que l’on retrouve sur la Place d’Armes, avec en son centre une statue de Paul Chomedey Maisonneuve, l’un des fondateur de Ville-Marie en 1642, qui deviendra Montréal. Dans un ordre chronologique, on trouve notamment parmi les premiers édifices le Vieux Séminaire de Saint Sulpice qui est, comme son nom le laisse penser, le plus vieux bâtiment de la ville encore existant. Viennent ensuite la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, fondée sur des traces amérindiennes authentiques; La Basilique Notre-Dame, avec son ciel bleu étoilé et ses boiseries; La Banque de Montréal, et sa façade néogothique; Le Marché Bonsecours, et sa coupole néoclassique; Le lieu de fondation, où un monument fut érigé à la mémoire des fondateurs Maisonneuve, Jeanne Mance et leurs compagnons (on y trouve depuis 1992 le très complet musée Pointe à Caillère bâti lui aussi sur des vestiges) ; L’Hôtel de Ville, magistralement mis en lumières le soir venu.
 

Vieux Montréal
Vieux Montréal

Pour arriver à ces monuments, il faut passer par des places, des rues, des chemins qui nous font poursuivre ce voyage dans le temps sur le pavé, sous les lanternes à gaz ressuscitées par la municipalité. Ainsi les rues Bonsecours, Saint Paul, Sainte Hélène, et celle des Récolets, sont autant de lieux où raisonnent les pas des siècles et mènent sur la route de la Commune, un front de mer exceptionnel en Amérique sur la rive du Saint Laurent. Authentiques et pittoresques, nombre d’entre elles sont utilisées comme décor de cinéma pour illustrer des scènes de la Nouvelle ou de la Vieille France !

Le Vieux Montréal n’a rien d’un quartier endormi qui ne se réveille qu’à l’arrivée des touristes. Il est au contraire toujours en mouvement car de très nombreux Montréalais y résident et y travaillent. Le point d’orgue de cette promenade au cœur d’un patrimoine architectural terriblement vivant, est sans aucun doute la place Jacques Cartier. Ici, la solennité de la mémoire laisse une place importante au monde contemporain : cafés, restaurants, galeries, boutiques se succèdent pour donner à la place et aux rues qui y mènent un coup de jeune et de fraîcheur radical ! C’est aussi ça qui caractérise la ville : cette capacité à dépoussiérer le patrimoine pour en faire quelque chose de vivant en harmonie avec les tendances actuelles.

Présentation vidéo

Audrey Bonnet
Actualisé le 09/07/2012
Crédits photos : © Tourisme Montréal, Stéphan Poulin,
© www.vieux.montreal.qc.ca / le photographe masqué,
© Commission canadienne du tourisme / Pierre St-Jacques