Téhéran, Iran

Dimanche 13 juin 2004

Debout à 7 h. Pour une fois, ce n'est pas trop difficile. Petit déjeuner rapidos, douche et derniers préparatifs : on attend les parents dans le hall. Embarquement immédiat pour Cologne. Mais pour où ? Ben Téhéran pardi ! Cela fait au moins 1 an qu'on en parle, là, on y est ! Petit stress au passage car nous n'avons toujours pas les billets d'avion, payables normalement au guichet Iran Air de l'aéroport (terminal 2D - site de koeln-bonn-airport). Petite fébrilité en tendant nos réservations et soulagement lorsque l'employée nous demande la somme de 929 E pour les 2 vols internationaux et 4 vols intérieurs.

Enregistrement très léger par rapport aux autres passagers, quelques œillades de Koko pour voir comment sont habillées les autres passagères…

Dernier pot avec les parents et nous passons les portiques de sécurité. L'attente n'est pas trop longue avant d'embarquer dans l'airbus, dans lequel Koko fait comme toutes les femmes : elle se couvre les cheveux.

Nous arrivons à l'heure à Téhéran et changeons 400 € dans le hall où l'on récupère les bagages. Le taux est de 10.290 Rials pour 1 €. Ce qui nous fait 4 superbes liasses de 100 billets de 10.000 Ri (le montant maximum par billet). La banque centrale a sorti un nouveau billet de 20.000 Ri en mai mais pendant tout le séjour, nous n'en avons croisé aucun. Nous fourrons ces liasses où nous pouvons.

Le taximan envoyé par notre hôtel nous attend avec une pancarte, donne la main à Popol, lui prend sa valise et les deux mâles laissent Koko traîner son paquetage toute seule et marchant derrière. Gloups, si c'est ça les vacances?!

35 € par nuit, petit déjeuner compris - chambre 305 à éviter comme toutes celles donnant sur la rue principale pour cause de bruit de la circulation, air-co également bruyant, TV, frigo, mobilier vieillot, tapis par terre, murs, literie et salle de bain. C'est défraîchi et vieillot, relativement propre, sans plus.

Le trajet ce cette fin de journée dure quelque 40 minutes dans une circulation anarchique (40.000 Ri), à 4 de front sur une route à 3 bandes théoriques, sans compter les motos qui se faufilent et les piétons qui essaient désespérément - et au péril de leur vie - de traverser cette voie normalement rapide. La pollution des gaz d'échappement attaque la gorge et le nez. Et puis, il y a les femmes voilées, la Tour Azadi, la Place Ferdosi. Ca y est, nous y sommes après avoir vu tout cela en photo !

Vers 22h (19h 30 en Belgique), nous remontons Saadi Street jusqu'à Enquelab Avenue : la circulation s'est réduite, les magasins (pièces détachées et fournitures pour salles de bains) ferment leurs grilles.

Il y a une épicerie à quelques 100 m (sur le même trottoir que le Shirãz Hotel) en face de Manuchehri Street et dont le propriétaire parle un peu anglais (ça dépanne vraiment lorsque l'on débarque, que l'on n'a pas la moindre notion de farsi (si, si) et qu'on meure de swaf ou de faim) !

L'hôtel nous propose les services de leur taximan mais à des prix excessifs (20.000 Ri pour aller au Palais de Golestan). Il oublie cependant de nous parler d'un moyen de déplacement tout à fait génial, récent et dont l'entrée se situe à 100 m de l'hôtel : le métro.

Le ticket coûte 650 Ri , les rames - quoique bourrées - arrivent toutes les 5 à 7 minutes, 2 rames à l'avant sont réservées aux femmes mais celles en couple peuvent entrer dans les wagons hommes (mais pas le contraire).

Petit truc bien utile : la dernière voiture est toujours moins bourrée que les autres. Les horaires et plans sont sur le site de tehranmetro

Attention ! Tous les arrêts n'existent pas encore (juillet 2004) même s'ils sont repris sur le plan :

sur la ligne 1 après Rey : Fathabad et Shohada
sur la ligne 2 : tous les arrêts entre Emam Khomeni et Dardasht